Avoir conscience de ses compétences: et si elles étaient aussi dans le « cloud » ?

11315953_s

Faire de sa passion, un emploi qui rapporte de l’argent? Est-ce que c’est véritablement possible? Vous êtes-vous déjà dit:

Je n’ai plus l’âge à me lancer dans une telle aventure…
En fait, je ne sais pas vraiment si j’ai une passion…
J’ai trop d’intérêts et d’envies, difficile de choisir…
Par quoi commencer pour envisager ce changement…
Ai-je réellement quelque chose, en tant que professionnel-le à proposer et qui puisse être rétribué…
Je veux bien exercer un travail qui soit une passion, mais j’ai une famille à charge…
Comment faire pour réfléchir à tout ça avec le quotidien, je ne trouve pas le temps…
J’ai toujours eu un rêve, mais je n’ai jamais osé imaginer que je pourrais m’en inspirer pour mon travail…

Nous avons toutes et tous des talents, des aptitudes, des compétences, des connaissances, cependant nous n’y avons pas toujours recours au quotidien dans la pratique de notre activité professionnelle. Parfois même, ce bagage s’effiloche avec le temps et la non-utilisation régulière. Un peu comme pour le corps, les muscles, lorsque l’on arrête l’exercice d’une activité sportive. Une mise en dormance de tout un volet de ce qui constitue une part de notre identité et contribue à alimenter nos rêves, nos motivations. Comment trouver l’adéquation entre nos compétences cachées, passions secrètes, motivations rêvées et notre future activité professionnelle ou projet d’entreprise?

Qui ne s’est jamais fait la réflexion suivante? (pour les personnes ayant étudié cette matière durant leur scolarité) : «parler et lire l’allemand? »

Dire que j’ai étudié cette matière durant plusieurs années à l’école et que aujourd’hui, 15 ans après, il ne me reste plus rien… pas moyen pour moi de mettre sur mon CV que j’ai des connaissances en allemand aujourd’hui, quel gâchis!

Certes, cet article ne prétend pas s’appuyer sur les théories de l’apprentissage et du fonctionnement de la mémoire, ni sur l’analyse des profondeurs de l’âme, cependant, il sera facile de trouver des livres et prestations de conseils en tous genre qui vous promettront d’atteindre la possibilité de mettre en œuvre vos rêves ou votre passion dans l’exercice d’une profession, le tout grâce à une méthode, un processus en « x » étapes…

Des étapes qui impliquent différentes réflexions, exercices, tests. Certes, le fait d’avoir une sorte de mode d’emploi, de guide à suivre pour avancer dans cette démarche n’est pas un mal en soit, bien au contraire. Pourtant, chaque personne n’aura pas besoin de passer par toutes les étapes de la même manière. Appliquer à la lettre ces méthodes ne convient pas à toutes et tous, certain-e-s auront besoin de plus de temps pour travailler certains aspects d’autres non. Finalement, cela reste surtout confortable pour la personne (l’expert-e) qui offre la prestation (coach, psy, mentor, etc.) en garantissant aussi l’avantage de permettre de savoir à l’avance combien il va falloir consacrer de temps et d’argent pour bénéficier de l’accompagnement. Tout un arsenal de bazookas pour tuer une mouche!

En vue d’envisager un tel projet, je préfère l’idée de recourir au concept du « cloud de compétences »… Encore un beau principe marketing, me direz-vous. Cependant, même si en effet, celui-ci est estampillé de la tendance actuelle à mixer terme technologique avec la psychologie, il n’en reste pas moins une manière intéressante de symboliser le travail que l’on peut envisager sur la possibilité de transformer sa passion en une nouvelle activité professionnelle rémunératrice.

Imaginons en particulier que les éléments mis en dormance soient toujours présents dans la personne. Ils sont stockés quelque part. Par exemple, certaines compétences acquises par le passé, mais qui ne sont plus exercées d’une manière régulière (comme lorsque l’on dit: « quand on sait faire du vélo, c’est pour toute la vie… »).

De même que dans le cloud cher au monde de l’informatique, les données sont déposées dans un endroit et l’utilisateur ne va les faire réémerger que lorsqu’il en a vraiment besoin, à la demande, sans s’embarrasser de tout avoir à trier ou transporter avec lui. Ainsi, il est aisé par analogie de constater qu’au quotidien nous n’avons pas à la conscience tous nos savoirs, nos aptitudes, talents, compétences. Sinon, notre système utiliserait toute son énergie à faire tourner en boucle toutes ces notions et il ne resterait plus grand-chose pour permettre la réalisation de véritables actions sur son lieu de travail par exemple…

D’où la difficulté d’identifier soi-même et clairement toutes ses compétences, son potentiel, voire d’imaginer que sa passion (si on est conscient d’en avoir une…) puisse être intéressante pour l’économie.

Ainsi, il est possible en se référant à ce concept, de proposer une réflexion individualisée à la personne qui souhaiterait envisager l’idée de se lancer professionnellement dans une activité qui assemble les passions, intérêts et compétences. Par exemple, une première étape pourrait consister à faire émerger ces éléments, puis dans une autre phase de l’accompagnement de les consolider en définissant leur pourtour, pour une autre personne il s’agirait plutôt d’analyser des critères pour se déterminer sur des options de choix à faire…

La tête dans les nuages, il est plus facile de rêver, d’autant plus quand ceux-ci nous aident à envisager nos compétences et qu’ils nous réservent de bonnes surprises! Du rêve à la réalité, de nos aspirations cachées révélées pour évoluer et reprendre le contrôle de notre carrière.

Karin Hehlen

A propos de l'auteur:

Postmaster - administrateur du site

Rédiger un commentaire

Désolé, vous ne pouvez pas accéder à ce site web

Vous utilisez une version obsolète de MS Internet Explorer. Pour une expérience de navigation plus confortable, mettez à jour votre navigateur à une version plus récente.

Mozilla Firefox Microsoft Internet Explorer Apple Safari Google Chrome