L’été est terminé, l’automne est là et bientôt la fin de l’année.
L’heure est aux prises de décisions, des entretiens d’évaluation sur son lieu de travail. On demande sur le reste de l’année, aux employé-e-s de se surpasser, d’être motivé-e-s, d’avoir l’esprit de compétition pour augmenter l’efficience, la profitabilité… Cependant on se soucie peu du rapport parfois antinomique entre les valeurs individuelles et celles de l’entreprise.
Avoir ou non l’esprit de compétition peut poser un problème en soi. Pour l’individu ceci peut représenter être dans une attitude quotidienne « agressive » qui implique de constamment dépasser ses collègues, d’être toujours en dépassement de soi et pour d’autres, être constitutif d’une source de motivation et de satisfaction. L’entreprise quant à elle y trouve toujours un intérêt, puisque ceci engendre un état de mouvement constant et permet d’éviter l’inertie de ses employé-e-s. Le lien est d’ailleurs facile à faire entre ces notions et les entretiens d’évaluation de la performance.
On va plus facilement chercher à récompenser les personnes qui auront su démontrer dans leurs actions, dans leurs attitudes plus « engagées » qu’elles ont atteint ou dépassé ce que l’on attendait d’elles. Les employé-e-s ayant une attitude plus effacée, plus dans le retrait seront souvent évalué-e-s comme étant moins « compétiteur-trice », donc moins motivé-e-s, donc moins performant-e-s… Alors qu’il s’agit plutôt d’un conflit intérieur entre les valeurs et les représentations personnelles qu’ont les personnes face à la notion « d’esprit de compétition » qui finalement inhibe la mise en avant des réussites et des performances de ces individus.
L’article de LEntreprise.com ci-dessous donne quelques pistes pour aller au-delà de ses difficultés par rapport à la notion de « compétition ».
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